"Je leur ferai voir que je t'ai aimé", nous dit le Christ dans l'Apocalypse. C'est le cœur de ce message - Dilexi te, "Je t'ai aimé" - que Léon XIV a retenu, pour titre de sa première exhortation apostolique. Pour rencontrer le Christ et ses amis les plus proches, le Pape nous y invite à prendre un chemin décapant : celui de la pauvreté.
Chacun de nous porte le besoin d'être aimé. Mais ce besoin, nous le savons par l'expérience, ne peut pas être assouvi totalement ici-bas. Nous butons sur nos limites et sur celles des autres. Les malentendus, les blessures, les égoïsmes ne permettent pas à l'amour de trouver toute sa place.
Quand nous sommes en manque d'amour, une solution pourrait être de chercher des personnes à qui tout semble réussir, des relations qui semblent tout avoir et qui nous feraient entrer leur monde. Une autre solution pourrait être de se réfugier dans le virtuel, le monde des écrans, qui nous éviterait de nous confronter à la réalité. Le Christ nous propose exactement l'inverse : aller à la rencontre de ceux qui ont moins, pour toucher enfin la réalité, et découvrir comment la grâce peut la transfigurer.
En servant les pauvres, en devenant un peu plus pauvre moi-même, je ne me contenterai pas d'élargir mon cœur. J'entrerai dans une sagesse différente, cachée à ceux qui croient tout avoir et tout savoir. Je m'apercevrai que Dieu m'aime autrement, d'une manière qui me dépasse. Mes limites ne seront plus ce qui m'empêche d'être aimé, mais ce qui me permet d'aimer. C'était le secret de Mère Teresa :
"Seigneur, quand je suis affamé, donne-moi quelqu’un qui ait besoin de nourriture.
Quand je suis blessé, donne-moi quelqu’un à consoler.
Quand ma croix devient lourde, donne-moi la croix d’un autre à partager.
Quand je suis pauvre, conduis-moi à quelqu’un dans le besoin.
Quand je n’ai pas de temps, donne-moi quelqu’un à aider un instant.
Quand je suis humilié, donne-moi quelqu’un dont j’aurai à faire l’éloge.
Quand je suis découragé, envoie-moi quelqu’un à encourager.
Quand je ne pense qu’à moi, tourne mes pensées vers autrui."
Chacun de nous porte le besoin d'être aimé. Mais ce besoin, nous le savons par l'expérience, ne peut pas être assouvi totalement ici-bas. Nous butons sur nos limites et sur celles des autres. Les malentendus, les blessures, les égoïsmes ne permettent pas à l'amour de trouver toute sa place.
Quand nous sommes en manque d'amour, une solution pourrait être de chercher des personnes à qui tout semble réussir, des relations qui semblent tout avoir et qui nous feraient entrer leur monde. Une autre solution pourrait être de se réfugier dans le virtuel, le monde des écrans, qui nous éviterait de nous confronter à la réalité. Le Christ nous propose exactement l'inverse : aller à la rencontre de ceux qui ont moins, pour toucher enfin la réalité, et découvrir comment la grâce peut la transfigurer.
En servant les pauvres, en devenant un peu plus pauvre moi-même, je ne me contenterai pas d'élargir mon cœur. J'entrerai dans une sagesse différente, cachée à ceux qui croient tout avoir et tout savoir. Je m'apercevrai que Dieu m'aime autrement, d'une manière qui me dépasse. Mes limites ne seront plus ce qui m'empêche d'être aimé, mais ce qui me permet d'aimer. C'était le secret de Mère Teresa :
"Seigneur, quand je suis affamé, donne-moi quelqu’un qui ait besoin de nourriture.
Quand je suis blessé, donne-moi quelqu’un à consoler.
Quand ma croix devient lourde, donne-moi la croix d’un autre à partager.
Quand je suis pauvre, conduis-moi à quelqu’un dans le besoin.
Quand je n’ai pas de temps, donne-moi quelqu’un à aider un instant.
Quand je suis humilié, donne-moi quelqu’un dont j’aurai à faire l’éloge.
Quand je suis découragé, envoie-moi quelqu’un à encourager.
Quand je ne pense qu’à moi, tourne mes pensées vers autrui."
Père Guillaume Leclerc.