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Edito du 27 avril 2025 "Croire vraiment, pour voir autrement"


« Si je ne vois pas… non, je ne croirai pas ! » Beaucoup de gens ne parlent pas autrement que l’apôtre Thomas, et cela peut nous concerner quelquefois. Attention cependant : ne plaquons pas trop vite nos états d’âme sur les siens.
Si la demande de Thomas n’était qu’un défi sceptique (« si Dieu existe, il n’a qu’à le prouver »), le Christ n’y répondrait pas davantage qu’il n’a répondu aux pharisiens ou à Hérode, quand ils exigeaient des signes et des prodiges. Derrière l’incrédulité de Thomas, ne faut-il pas voir plutôt la peur d’être définitivement déçu ? Thomas est perdu dans l’obscurité sans voir aucune lumière. Il craint de s’enfoncer dans les ténèbres, en mettant son espoir dans une bonne nouvelle mensongère. C’est alors que Jésus vient le rejoindre.

Jésus, après sa résurrection, ne se fait pas voir à ses juges et ses bourreaux pour leur imposer sa victoire. Son but en effet n’est pas d’écraser, mais de gagner les cœurs. De même, quand le Christ ressuscité se manifeste à ses disciples, ce n’est jamais pour forcer leur foi, mais pour la susciter. Cela vaut pour Thomas comme pour les autres disciples : à ceux qui sont peinés par sa disparition, choqués par la catastrophe, interloqués pour la marche à suivre, Jésus vient donner des signes concrets qu’Il est vivant. Il adapte la rencontre à la forme de pensée et à l’avancement de chacun, mais en orientant toujours ses témoins vers plus de lumière, plus d’amour, plus d’engagement.

« Dix mille difficultés ne font pas un doute », nous dit saint John Newman. Dix mille bonnes questions pour concilier ce que nous voyons déjà et ce que nous ne voyons pas encore, ne font pas une seule mauvaise raison de refuser à Dieu notre confiance. Plutôt qu’une démonstration contrainte et forcée, demandons-lui le don précieux de la foi. Alors il se révélera à sa manière, il fera chez nous sa demeure et nous ne réclamerons plus de voir pour croire : mais, parce que nous aurons cru, nous verrons le Seigneur autrement et nous pourrons l’aimer en vérité.

Père Guillaume Leclerc. 

Pèlerinage jubilaire "À la rencontre des saints !" - samedi 17 mai 2025

PÈLERINAGE JUBILAIRE DU SAMEDI 17 MAI
« À LA RENCONTRE DES SAINTS ! » 

Face à l’enthousiasme suscité par le pèlerinage diocésain, l’organisation en a été adaptée et se terminera désormais à Saint-Sulpice. 

Les paroisses Saint-Saturnin et Saint-Maxime vous proposent une formule spéciale : 

* Marche pour ceux qui le veulent d’Antony à Saint-Sulpice - départ à 8h30 de Saint-Saturnin

* Halte au sanctuaire jubilaire de Sainte-Rita - possibilité de rejoindre à Ste-Rita à 9h30

* Pique-nique dans le jardin secret du séminaire des Carmes - RDV à 12h30 sur place pour les non marcheurs

* Café et jeux pour les petits et les grands 

* Découverte de la très belle église Saint-Joseph et de la crypte des martyrs 

* Messe jubilaire présidée par Mgr Rougé à 16h30 à Saint-Sulpice

Mardi 13 mai 2025 - anniversaire de la Consécration Paroissiale

Le mardi 13 mai 2025 nous vous proposons de nous retrouver pour fêter l'anniversaire de la Consécration de notre paroisse Saint-Maxime au Cœur Immaculé de Marie.


PROGRAMME

18h30 - chapelet

19h - messe suivie d'une procession autour de l’église, à la suite de Notre-Dame de Fatima

20h30 - buffet dînatoire – chacun peut apporter des bouchées salées ou sucrées à partager (à déposer salle Saint-Henri avant la procession).

Parcours saint Luc - 3è rencontre lundi 5 mai 2025

VENEZ DÉCOUVRIR SAINT LUC...


Troisième rencontre du parcours sur saint Luc avec le Père Guillaume Leclerc

"Les pèlerins d'Emmaüs"

Venez découvrir ce parcours enrichissant, lundi 5 mai à 20h30 à la Maison Sainte-Claire, à Saint-Saturnin.

Edito du 13 avril 2025 "Je veux être peuple"


Vaut-il mieux faire partie du peuple ou des grands de ce monde ? Un sage qui connaissait les chaumières et les palais, La Bruyère, nous a donné son avis : « Le peuple me paraît content du nécessaire, et les grands sont inquiets et pauvres avec le superflu. Dans le peuple se montrent ingénument la grossièreté et la franchise ; dans les grands se cache une sève maligne et corrompue sous l'écorce de la politesse. Le peuple n'a guère d'esprit, et les grands n'ont point d'âme : celui-là a un bon fond, et n'a point de dehors ; ceux-ci n'ont que des dehors et une simple superficie. Faut-il opter ? Je ne balance pas : je veux être peuple. »

Alors que les Caïphe, les Hérode et les Pilate de tous temps sont facilement pris par l’orgueil et le cynisme, le peuple a pour lui la simplicité. Elle lui permet de recevoir le meilleur. Bien sûr, être simple ce n'est pas être infaillible. La passion du Christ le montre bien, le peuple a vite fait parfois de se transformer en foule manipulable et violente. Et chacun de nous peut se demander : aurais-je été avec ceux qui louaient en Jésus leur roi, quand il entrait dans Jérusalem ? Aurais-je été avec ceux qui hurlaient et se moquaient, quand il était face à ses juges et ses bourreaux ?

Quelle est la marque du peuple bien disposé, le jour des Rameaux ? Avant tout, ses membres reconnaissent que Celui qui vient les dépasse. Ils sont capables de renoncer à leurs atours, de se défaire de leurs manteaux pour en faire un chemin, en un mot : de sortir des apparences. C'est un premier rapprochement avec le Christ, lui qui s’est dépouillé, " vidé de lui-même » (Ph 2), pour devenir semblable à nous.

Surtout, ils reconnaissent en Jésus celui qui accomplit les promesses, et porte la plus haute espérance. Le Christ vient nous donner sa paix qui n’est pas la platitude des bons sentiments, mais la plénitude : la multitude des Rameaux le sent. Avec confusion, « le cœur transpercé », elle se le rappellera le jour de la Pentecôte. Beaucoup demanderont alors le baptême pour former avec le Seigneur un peuple nouveau. Nous qui cherchons ce renouveau, il nous faut aussi passer par le mystère pascal : sortir de la foule, renoncer à notre individu égoïste et suivre Jésus jusqu'au bout, pour trouver ensemble la résurrection.

Père Guillaume Leclerc.

Edito du 6 avril 2025 "Faisons germer des signes d'espérance"


Le Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement agit dans le monde entier. Mais, à l’image de Dieu qui nous laisse la création à construire, ou encore en cohérence avec la belle notion de subsidiarité qui est inscrite dans la doctrine sociale de l’Église, le CCFD-Terre Solidaire aide des « partenaires ».
Ces partenaires sont des structures locales, dans des lieux en souffrance ou en développement, qui sont expertes de leurs communautés et territoires. L’Espérance du jubilé doit aussi passer ici par l’agir concret. Il s’agit de s’informer, de chercher à comprendre, d’exprimer notre générosité, de faire ainsi germer des signes d’espérance.

Il y a mille urgences dans le monde. Cependant, au cours de ce carême, notre attention se tournera spécifiquement vers quatre partenaires :

* L’IFDP agit dans le Sud Kivu, région au bord de la guerre à l’Est de la République Démocratique du Congo. Dans ce pays où 80 % des personnes vivent directement de la terre, l’IFPD travaille à la construction de la paix par la résolution des conflits liés à la terre.

* SNEHA, dans l’état du Tamil Nadu en Inde, structure au service des communautés qui vivent de la pêche artisanale et font face à l’industrialisation de l’exploitation des ressources de la mer. SNEHA veut faire reconnaître la souveraineté des « peuples de l’océan » tout en protégeant les milieux.
Au Brésil se joue un long combat entre l’agrobusiness puissant, sans vergogne, aux mains de quelques-uns, et les petits paysans et les sans-terre. Ce combat peut aller jusqu’à l’assassinat de sans-terre ou de militants.

* ASSESOAR regroupe des paysans et paysannes qui construisent des filières de production économiquement viables et durables.

* Enfin au Maroc, la FNSA réunit 16 syndicats du secteur agricole et vise à lutter contre l’accaparement des terres par l’agriculture industrielle d’exportation. Cette structure fédère des producteurs, des forestiers, des pêcheurs, des associations de femmes mais aussi des fonctionnaires, lui donnant une vision complète des enjeux agricoles et sociaux, à la fois technique et politique.

Ces quatre partenaires sont enracinés dans leurs pays, ils ont l’intelligence des situations, la pleine conscience des urgences et l’expérience de ce qui peut fonctionner. Ils y travaillent ardemment pour la dignité et la subsistance de leurs frères et sœurs, qui sont aussi nos prochains.
Soutenons-les en chrétien-ne-s par notre collecte généreuse.

L’équipe CCFD-Terre Solidaire.

Pendant le Jubilé, remettons nos dettes !


Pendant le Jubilé, remettons nos dettes !


Chers amis,

À l'occasion de notre Jubilé, l'Église nous invite à une démarche bien particulière : la remise de dette. Directement inspirée du livre du Lévitique, elle est une occasion précieuse de renouvellement et de libération que Dieu nous offre, tant sur le plan matériel que spirituel !

Qu'est-ce que la remise de dette ?
Elle consiste à annuler ou pardonner des obligations, des dettes que les autres ont envers nous, qu'elles soient financières, matérielles ou morales.

Pourquoi est-ce important ? Ces dettes accumulées peuvent peser lourdement sur notre quotidien, notre relation à l’autre et même notre vie spirituelle. En remettant les dettes, nous posons un acte volontaire et généreux permettant de repartir sur des bases nouvelles, afin de restaurer l'harmonie dans nos relations, dans nos familles.

Comment identifier nos dettes ? Cela demande bien sûr de prendre un moment de prière et de réflexion personnelle, de faire une relecture de notre vie sous cet angle particulier, car ces dettes peuvent être :
• matérielles : par exemple, un prêt financier accordé à un proche qui est en difficulté économique, des dettes de services rendus ou des biens empruntés.
• ou bien immatérielles : une reconnaissance non exprimée par ceux que nous avons soutenu, un pardon non accordé pour des torts subis, ou l'absence de retour dans l'amour et l'affection donnés.

Quelle peut être notre participation ? Ayons le courage de faire preuve de générosité et de compassion : que ce Jubilé soit une occasion de transformation personnelle et communautaire.
Des rouleaux seront distribués à la sortie de la messe : notez-y la ou les remises de dette que vous voulez faire, et rapportez ce rouleau jeudi 10 avril entre 20h et 22h à l’église Saint-Maxime. Un temps de méditation et de prière, ainsi que le sacrement de la réconciliation seront proposés. Les rouleaux ne seront lus par personne, mais seront brûlés lors de la Vigile pascale.

"Et remets-nous nos dettes, comme nous remettons aussi à nos débiteurs" (Mt 6,12).

P. Guillaume Leclerc.

Pèlerinage à Argenteuil - ostension de la sainte Tunique - dimanche 27 avril 2025

Depuis 1200 ans, la basilique d'Argenteuil conserve une tunique, reconnue comme le vêtement porté par le Christ, de la Cène jusqu'au pied de la Croix. Conservée habituellement dans un coffret, cette relique de la Passion sera dévoilée exceptionnellement du Vendredi Saint 18 avril au 11 mai. 

Nous vous proposons d'aller la vénérer ensemble, en paroisse, le 27 avril, dimanche de la Miséricorde et fin des vacances. Nous pourrons ainsi nous rapprocher du Christ, en priant et en méditant sur ses dernières heures.

INFORMATIONS PRATIQUES

* 12h30 - pour ceux qui le souhaitent, pique-nique à la maison Sainte-Claire
* 14h - RV au RER Antony pour un départ groupé vers Argenteuil
* 15h30 - arrivée à la basilique Saint-Denys d'Argenteuil, vénération et prière
- il est possible de rejoindre le groupe directement sur place -
* 17h - retour vers Antony