Edito du 15 juin 2025 "Le soleil , la chaleur et la lumière"
Qui peut montrer comment et où est attaché le rayon du soleil, ainsi que sa chaleur, bien que libres ? Ils sont ni séparés ni confondus, unis, quoique distincts, libres, mais attachés, ô merveille ! Qui peut, en les scrutant, avoir prise sur eux ? Pourtant ne sont-ils pas apparemment si simples, si faciles ?
Tandis que le soleil demeure tout là-haut, sa clarté, son ardeur sont, pour ceux d’ici-bas, un clair symbole. Oui, son rayonnement est descendu sur terre et demeure en nos yeux comme s’il revêtait notre chair.
Quand se ferment les yeux à l’instant du sommeil, tel des morts, il les quitte, eux qui seront ensuite réveillés. Et comment la lumière entre-t-elle dans l'œil, nul ne peut le comprendre. Ainsi, Notre Seigneur dans le sein… Ainsi, notre Sauveur a revêtu un corps dans toute sa faiblesse, pour venir sanctifier l’univers. Mais, lorsque le rayon remonte vers sa source, il n’a jamais été séparé de celui qui l’engendre. Il laisse sa chaleur pour ceux qui sont en-bas, comme Notre Seigneur a laissé l’Esprit Saint aux disciples.
Regarde ces images dans le monde créé, et ne vas pas douter quant aux Trois, car sinon tu te perds ! Ce qui était obscur, je te l’ai rendu clair : comment les trois font un, Trinité qui ne forme qu’une essence !
Vide-greniers à Saint-Maxime - samedi 21 juin 2025
SAMEDI 21 JUIN de 9h à 17h
Mercredi 25 juin 2025 : la Nuit des Veilleurs
A l’occasion de la Journée Mondiale contre la torture,
l’ACAT (Action des Chrétiens Contre la Torture) d’Antony organise
LA NUIT DES VEILLEURS
le mercredi 25 juin 2025
de 19h à 20h
à l'église Saint-Saturnin.
Edito du 8 juin 2025 "Pourquoi demander l'Esprit Saint, aujourd'hui et toujours ?"
Nous tous qui sommes baptisés, nous avons déjà reçu l’Esprit Saint par le baptême et la confirmation, et bien sûr, chaque fois que nous recevons un sacrement lors d'une célébration, nous recevons aussi et toujours le même Esprit de Dieu qui se répand sans cesse dans l’Église. Alors pourquoi le demander à nouveau, chaque jour de notre vie ?
Il faut bien le reconnaître : nous sommes le temple du Saint Esprit, mais malheureusement nous n’en avons pas toujours conscience, et sans cette conscience, nous ne le laissons pas agir dans nos vies. Ainsi nous devenons des chrétiens ternes, sans éclat, ne reflétant pas la lumière de Dieu comme nous sommes censés le faire.
Pire encore, ne prenant pas conscience de l’Esprit Saint en nous, ne le laissant pas agir, nous restons sans protection face aux menaces du monde (les tentations, les vices, les rancunes, les ressentiments...). Nous nous laissons alors corrompre en vivant dans le péché et, en moisissant petit à petit, nous ne remplissons pas la mission qu’Il nous a confiée. Nous avons l’Esprit Saint en nous, mais personne ne le voit parce que nous ne le laissons pas nous convertir, nous transformer, nous guider.
C’est en donnant toute la place à l’Esprit Saint que la Vierge Marie a pu enfanter Jésus. Une vie nouvelle est aussi possible pour chacun de nous, si nous donnons plus de place à l’Esprit. Le but de notre vie de chrétien, finalement, n’est pas autre chose que de recevoir l’Esprit Saint et de vivre dans l’amour de Dieu. Le cardinal Cantalamessa désigne l’Esprit Saint comme « l’amour qui coule entre le Père et le fils ». Être rempli de l’Esprit Saint signifie donc être « rempli de l’amour de Dieu ». Préparons-nous donc, soyons attentifs à tous les signes en ce moment favorable, et surtout prions, car le Saint Esprit veut frapper fort ! Viens Esprit Saint, rends-moi docile à tes motions, renouvelle-moi à chaque instant, prie en moi, ouvre mon intelligence à la parole de Dieu, fais-moi ressentir l’amour du Père, fais-moi reconnaître Jésus dans les sacrements, dans l’Eglise, dans chaque sœur et chaque frère. Répands une Pentecôte d’amour sur le monde, fais-nous crier « Abba Père », « Jésus est Seigneur », et libère en nous l’audace missionnaire ! Esprit Saint, nous t’aimons !
Procession du Saint Sacrement - dimanche 22 juin 2025
La fête du Saint Sacrement a lieu dimanche 22 juin 2025
Vous pourrez déposer des pétales à partir du samedi 21 juin dans le narthex, dans un carton prévu à cet effet.
Tous ceux qui souhaitent contribuer au bon déroulement de la cérémonie seront les bienvenus quel que soient leur âge et leurs talents (préparation des chants, mise en place du reposoir, accompagnement des petits enfants qui jettent des pétales, préparation de l’itinéraire de la procession).
Rencontre Foi et Lumière - dimanche 22 juin 2025
CONNAISSEZ-VOUS LE MOUVEMENT « FOI ET LUMIÈRE » ?
Les Dîners pas Solo - vendredi 27 juin 2025
Faire connaissance, tisser des liens d’amitié et d’entraide.
Les dîners pas solos : un moment de partage, de convivialité et de joie entre personnes vivant seules.
Chacun apporte un plat sucré ou salé, les organisatrices se chargent de l’apéro et des fromages.
Après la soirée, les convives pourront poursuivre leurs échanges en faisant la plonge.
Rencontre le vendredi 27 juin 2025 avec un nombre limité de participants.
Pour qui ?
Pour tous les solos (célibataires, séparés, divorcés, veufs) à partir de 18 ans et sans limite d’âge, pour vivre un moment de partage, de convivialité et de joie entre solos.
Date et lieu
Vendredi 27 juin – 19h30 à 23h
Paroisse Saint Maxime – Salle Saint-Henri
11 rue du Jour – 92160 ANTONY
Attention : le nombre de participants est limité.
Inscription obligatoire
La participation financière est de 5 € par personne
Pour vous inscrire au prochain dîner veuillez renseigner ce formulaire
Pour contacter l’équipe (Céline) :
Messe de fin d'année avec Mgr Rougé - dimanche 29 juin
Pour fêter la fin d'année paroissiale, Mgr Matthieu Rougé célèbrera la messe dimanche 29 juin à 18h à Saint-Maxime.
Ce sera également l'occasion de remercier notre foyer d'accueil qui termine sa mission de 5 ans parmi nous.
Pour participer au cadeau de remerciement pour Perrine et Ambroise Neuville, utilisez la cagnotte en ligne ici ou l’enveloppe à l’accueil de la paroisse.Nous nous retrouverons ensuite autour d’un dîner partagé.
Edito du 25 mai 2025 "Aimer jusqu'au bout"
« Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout » (Jn 13, 1). Face à sa fin, le Christ ne s’est pas dérobé. Il est vrai qu’il a ressenti l’angoisse à Gethsémani. Mais quelle était donc cette angoisse ? Le Christ ne redoutait peut-être pas tant de mourir, que de voir les hommes refuser la vie. Voilà qui peut nous rejoindre, alors que se creuse le débat sur l’euthanasie.
Nous n’avons pas forcément tous la même peur de mourir. Mais la peur de souffrir est largement partagée. Plus encore peut-être, nous avons peur pour nos proches : peur de les voir souffrir, de les voir mourir cruellement.
Que répondre, alors, à un malade, quand il demande qu’on l’aide à partir ? Ceux qui sont engagés dans les soins palliatifs le disent : derrière l’appel à être délivré, il y a un appel à être aimé. Quand les personnes en fin de vie sont soulagées (ce qui est possible aujourd’hui), écoutées, entourées, elles ne demandent plus à être euthanasiées.
On peut, bien sûr, présenter le problème autrement. On peut jouer sur l’émotion, les cas exceptionnels et très exceptionnels, qui justifieraient une loi « de liberté ». On peut lisser le langage, masquer la réalité qui consiste à tuer, invoquer hypocritement la « dignité » de ceux dont on se débarrasse, affecter de laisser de côté les énormes enjeux financiers. On peut, enfin, parler en technocrate maîtrisant le bien et le moindre mal, et certifier que le problème sera traité par des experts responsables, avec des procédures éthiques imparables. Hélas, tous les exemples étrangers montrent le contraire.
Le débat sur l’euthanasie nous demande d’aller plus loin que notre peur très humaine de la souffrance et de la mort. Il pose la question de la société que nous fabriquons. Comment des frères et sœurs se parleront-ils encore, s’ils se sont déchirés pour ou contre la mort de leurs parents ? Qui convaincra un criminel qu’il était immoral d'assassiner un inconnu, s’il est légal de supprimer ses proches ? Qui retiendra des hôpitaux, des maisons de santé, des familles de faire ainsi des économies substantielles, toujours au nom du « respect » ? La tentation est déjà très forte…
« On achève bien les chevaux » dit-on. Mais les hommes ne sont pas de simples chevaux. Nous sommes des personnes, faites pour recevoir l'amour et le donner, pardonner, nous abandonner jusqu’au bout. Pour tous, à tout prix, doit être défendue la liberté d’aimer, d’être aimé jusqu’au bout.