Au moment où le peuple hébreu s’apprête à entrer dans la Terre Promise, Moïse leur adresse un long discours qui présente le cadre qui définit les conditions pour vivre dans la liberté dans la terre que le donne le Seigneur. Moïse définit en particulier un principe fondamental : « Je mets devant toi la vie ou la mort, la bénédiction ou la malédiction. Choisis donc la vie, pour que vous viviez, toi et ta descendance » (Dt 30, 19) . Le peuple est libre de faire ses choix, mais il doit en connaître les conséquences.
Le 4 mars dernier, le congrès s’est réuni solennellement à Versailles pour inscrire dans la constitution la « liberté garantie de l’accès à l’IVG ». Certains ont même qualifié ce jour « d’historique ». Il peut sembler curieux de voir une telle détermination à inscrire dans la constitution un droit qui n’était pas menacé. Dans ce domaine, nous ne sommes plus dans le cas de détresse ou de risque pour la mère ou l’enfant, mais dans l’exercice d’un droit. Il ne s’agit nullement de juger les personnes et les circonstances, mais il est légitime de s’interroger sur ce qui fonde la vie d’une société. Lorsque la liberté individuelle s’érige en principe supérieur à l’accueil de la vie, elle devient la plus redoutable des idoles. Dans cette logique, il n’est pas certain que la liberté elle-même en sorte renforcée ; il suffit simplement de voir pour cela la difficulté de débattre sur le sujet et la pression qui s’exerce sur ceux qui oseraient interroger la pertinence d’une telle démarche.
Comme chrétiens, nous sommes appelés à la liberté. La vraie liberté consiste à choisir la vie, à la protéger et à la promouvoir. Au-delà même du débat sociétal, nous percevons que ce qui touche à la vie relève aussi du combat spirituel. Nous croyons en effet que toute vie est précieuse et que chacun est aimé de Dieu. Dans cette perspective, cette journée du 4 mars sera peut-être historique, mais pas forcément dans le sens où certains l’entendent. Elle mettra en lumière que, dans un tel contexte, certains élus ont quand même su voter en leur âme et conscience, manifestant ainsi qu’ils demeurent profondément libres. C’est aussi l’occasion de porter dans notre prière et d’encourager toutes les personnes qui se dévouent pour l’accueil et l’accompagnement de la vie depuis sa conception jusqu’à son terme, ceux qui aident et soutiennent les familles, ceux qui assistent les plus fragiles et les accompagnent jusqu’au terme de leur vie. Ils sont les sentinelles de l’invisible, le reflet de la tendresse de Dieu pour notre humanité. Voilà un beau signe d’espérance pour l’avenir.
Comme chrétiens, nous sommes appelés à la liberté. La vraie liberté consiste à choisir la vie, à la protéger et à la promouvoir. Au-delà même du débat sociétal, nous percevons que ce qui touche à la vie relève aussi du combat spirituel. Nous croyons en effet que toute vie est précieuse et que chacun est aimé de Dieu. Dans cette perspective, cette journée du 4 mars sera peut-être historique, mais pas forcément dans le sens où certains l’entendent. Elle mettra en lumière que, dans un tel contexte, certains élus ont quand même su voter en leur âme et conscience, manifestant ainsi qu’ils demeurent profondément libres. C’est aussi l’occasion de porter dans notre prière et d’encourager toutes les personnes qui se dévouent pour l’accueil et l’accompagnement de la vie depuis sa conception jusqu’à son terme, ceux qui aident et soutiennent les familles, ceux qui assistent les plus fragiles et les accompagnent jusqu’au terme de leur vie. Ils sont les sentinelles de l’invisible, le reflet de la tendresse de Dieu pour notre humanité. Voilà un beau signe d’espérance pour l’avenir.
Père Olivier Lebouteux.