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Un été avec Laudato Si - 5. Ne pas accumuler

https://www.saintmaximeantony.org/2019/07/un-ete-avec-laudato-si-louer-et.html
Loué sois-tu, mon Seigneur,
pour frère Feu par qui tu éclaires la nuit :
il est beau et joyeux, indomptable et fort.



Pour réfléchir...

Le feu consume le bois pour n’en laisser que des cendres. Il nous rappelle, comme nous l’entendons le jour du mercredi des Cendres, que nous-mêmes sommes poussière et que nous retournerons en poussière. La société de consommation nous incite à satisfaire nos désirs sans tarder et nous pousse vers de nouveaux besoins. Qui n’a fait l’expérience de découvrir un produit jusqu’alors inconnu et qui devient subitement indispensable ? Notre manière de consommer reflète aussi notre rapport au temps. Nous voulons prévoir, mettre de côté pour plus tard… mais plus tard n’existera peut-être jamais. Ces heures de films enregistrés, de musique ou de livres bien rangés sur nos bibliothèques risquent de ne jamais être utilisés. Considérons les vêtements que nous portons réellement et ceux qui encombrent nos armoires. Pourquoi ne pas essayer de réparer ou de recycler plutôt que de toujours plus consommer ? Nous pouvons également privilégier les échanges avec notre voisinage.
Ce style de vie auquel nous invite le Pape est aussi source de joie : « Étant donné que le marché tend à créer un mécanisme consumériste compulsif pour placer ses produits, les personnes finissent par être submergées, dans une spirale d’achats et de dépenses inutiles. Le consumérisme obsessif est le reflet subjectif du paradigme techno-économique. … Ce paradigme fait croire à tous qu’ils sont libres, tant qu’ils ont une soi-disant liberté pour consommer, alors que ceux qui ont en réalité la liberté, ce sont ceux qui constituent la minorité en possession du pouvoir économique et financier. Dans cette équivoque, l’humanité postmoderne n’a pas trouvé une nouvelle conception d’elle-même qui puisse l’orienter, et ce manque d’identité est vécu avec angoisse. Nous possédons trop de moyens pour des fins limitées et rachitiques. » (LS 203)

Pour agir...

Ouvrons nos placards et interrogeons-nous :de quoi avons-nous vraiment besoin ? Limitons le risque d’acheter de manière trop rapide compulsive et n’hésitons pas à reporter une décision d’achat. Nous pouvons aussi en profiter pour faire du tri : donner, recycler ce dont nous ne nous servons pas, être attentif au tri sélectif. Posons-nous la question du superflu ou de l’essentiel. Apprenons à découvrir la sobriété et à trouver la joie dans ce que nous avons plutôt que dans une consommation incessante.

Pour prier...

Lc 12, 13-21

Du milieu de la foule, quelqu’un demanda à Jésus : « Maître, dis à mon frère de partager avec moi notre héritage. » Jésus lui répondit : « Homme, qui donc m’a établi pour être votre juge ou l’arbitre de vos partages ? » Puis, s’adressant à tous : « Gardez-vous bien de toute avidité, car la vie de quelqu’un, même dans l’abondance, ne dépend pas de ce qu’il possède. » Et il leur dit cette parabole : « Il y avait un homme riche, dont le domaine avait bien rapporté. Il se demandait : “Que vais-je faire ? Car je n’ai pas de place pour mettre ma récolte.” Puis il se dit : “Voici ce que je vais faire : je vais démolir mes greniers, j’en construirai de plus grands et j’y mettrai tout mon blé et tous mes biens. Alors je me dirai à moi-même : Te voilà donc avec de nombreux biens à ta disposition, pour de nombreuses années. Repose-toi, mange, bois, jouis de l’existence.” Mais Dieu lui dit : “Tu es fou : cette nuit même, on va te redemander ta vie. Et ce que tu auras accumulé, qui l’aura ?” Voilà ce qui arrive à celui qui amasse pour lui-même, au lieu d’être riche en vue de Dieu. »
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