Dimanche 24 juin 2018
« pour rien » - lerîq -
« Et moi, je disais : " Je me suis fatigué pour rien, c’est pour le néant, c’est en pure perte que j’ai usé mes forces." » Is 49, 4
Le Serviteur d’Isaïe fait l’expérience au plus profond de lui-même d’un sentiment de vide, de l’impression que tout ce qu’il fait est inutile. Cette épreuve intervient pourtant au moment même où le Seigneur déclare qu’il manifestera sa splendeur dans son Serviteur.
Celui qui se dépense pour le Seigneur peut connaître à un moment ou à un autre ce sentiment d’inutilité, de vide, voire de découragement. Il semble que tout cela ne sert à rien. Cette remise en question profonde peut se produire au terme de toute une vie d’engagement. Les plus grands saints n’ont pas été épargnés par l’impression que leur œuvre se révélait totalement inutile.
Cette épreuve du Serviteur rejoint ainsi les moments de notre vie où le sentiment d’échec domine quand tous nos efforts semblent sans résultats. Ces paroles doivent nous redonner confiance dans la présence du Seigneur lors de ces passages à vide car ils nous conduisent vers une plus grande intimité avec un Dieu qui nous aime et ne nous abandonne jamais
Celui qui se dépense pour le Seigneur peut connaître à un moment ou à un autre ce sentiment d’inutilité, de vide, voire de découragement. Il semble que tout cela ne sert à rien. Cette remise en question profonde peut se produire au terme de toute une vie d’engagement. Les plus grands saints n’ont pas été épargnés par l’impression que leur œuvre se révélait totalement inutile.
Cette épreuve du Serviteur rejoint ainsi les moments de notre vie où le sentiment d’échec domine quand tous nos efforts semblent sans résultats. Ces paroles doivent nous redonner confiance dans la présence du Seigneur lors de ces passages à vide car ils nous conduisent vers une plus grande intimité avec un Dieu qui nous aime et ne nous abandonne jamais
Père Olivier Lebouteux.