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Edito du 7 septembre 2025 "Semeurs de paix et d'espérance"

Dans ses prédications, Jésus utilise très souvent l’image de la semence pour parler du Royaume de Dieu, et la veille de sa Passion, il l’applique à Lui-même, se comparant au grain de blé qui doit mourir pour porter du fruit. La semence se livre entièrement à la terre et là, grâce à la force irrésistible de son don, la vie germe, même dans les lieux les plus inattendus, avec une capacité surprenante à générer l’avenir.

Ainsi, dans le Christ, nous sommes des semences. Mais pas seulement, nous sommes des “semences de Paix et d’Espérance”. Comme le dit le prophète Isaïe, l’Esprit de Dieu est capable de transformer le désert, aride et brûlé, en un jardin, lieu de repos et de sérénité : « l’Esprit qui vient d’en haut sera répandu sur nous. Alors le désert deviendra un verger, et le verger sera pareil à une forêt. Le droit habitera le désert, la justice résidera dans le verger. L’œuvre de la justice sera la paix, et la pratique de la justice, le calme et la sécurité pour toujours. Mon peuple habitera un séjour de paix, des demeures protégées, des lieux sûrs de repos » (Is 32, 15-18).

Les différentes blessures [contre les hommes, avec leur impact sur la création,] sont dues au péché. Ce n’est certainement pas ce que Dieu avait à l’esprit lorsqu’il a confié la Terre à l’homme créé à son image. La Bible ne promeut pas « la domination despotique de l’être humain sur la création » (Laudato si’). Au contraire, « les textes bibliques nous invitent à “cultiver et garder” le jardin du monde. Alors que “cultiver” signifie labourer, défricher ou travailler, “garder” signifie protéger, sauvegarder, préserver, soigner, surveiller. Cela implique une relation de réciprocité responsable entre l’être humain et la nature » (Laudato si’).

Dans un monde où les plus fragiles sont les premiers à subir les effets dévastateurs du changement climatique, de la déforestation et de la pollution, la sauvegarde de la création devient une question de foi et d’humanité. Il est vraiment temps de passer des paroles aux actes. « Vivre la vocation de protecteurs de l’œuvre de Dieu est une part essentielle d’une existence vertueuse ; cela n’est pas quelque chose d’optionnel ni un aspect secondaire dans l’expérience chrétienne » (Laudato si’).