À chaque grande échéance politique, notre société espère : quand viendra le dirigeant providentiel qui résoudra enfin tous ses problèmes ? En parallèle, elle s'effraie : que se passera-t-il si l'on désigne un chef catastrophique qui aggravera encore tous ces problèmes ? Ballotés entre l'espoir et la frayeur, nous sommes perpétuellement déçus, perpétuellement tendus. Le Christ vient nous promettre tout autre chose.
Si nous fêtons ce dimanche le Christ Roi de l'univers, il faut bien le reconnaître, le Royaume annoncé par le Christ n'est pas encore parfaitement visible autour de nous. La lettre aux Hébreux le constate : « Actuellement nous ne voyons pas encore que tout lui soit soumis ». Les ténèbres gardent une réelle emprise, elles semblent même parfois l'étendre. Pourtant, elles ont déjà été vaincues et une fois pour toutes, sur la croix. Elles sont en train de l'être, chaque fois que nous renouvelons l'offrande du Christ et que nous le servons dans nos frères. Elles le seront avec certitude, au dernier jour qui approche et qui ne doit pas nous faire peur : car c'est là, et pas avant, que tous nos problèmes seront résolus.
Comme une graine de sénevé qui pousse, comme du pain qui lève, le Royaume grandit autour de nous. Il peut aussi grandir en moi, si je lui fais vraiment place. Si j'accueille dès aujourd'hui avec foi les promesses du Christ, le mal ne disparaîtra pas immédiatement de ma vie. Mais il perdra son emprise, il cessera de dominer sur mon âme. Je ne répondrai plus au mal par le mal, et je pourrai sentir en moi ce qui fait le Royaume de Dieu : la justice, la paix et la joie.
C'est à cela que nous invite saint Pierre avec ses mots : « Ce que nous attendons, selon la promesse du Seigneur, c’est un ciel nouveau et une terre nouvelle où résidera la justice. C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant cela, faites tout pour qu’on vous trouve sans tache ni défaut, dans la paix ».
Comme une graine de sénevé qui pousse, comme du pain qui lève, le Royaume grandit autour de nous. Il peut aussi grandir en moi, si je lui fais vraiment place. Si j'accueille dès aujourd'hui avec foi les promesses du Christ, le mal ne disparaîtra pas immédiatement de ma vie. Mais il perdra son emprise, il cessera de dominer sur mon âme. Je ne répondrai plus au mal par le mal, et je pourrai sentir en moi ce qui fait le Royaume de Dieu : la justice, la paix et la joie.
C'est à cela que nous invite saint Pierre avec ses mots : « Ce que nous attendons, selon la promesse du Seigneur, c’est un ciel nouveau et une terre nouvelle où résidera la justice. C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant cela, faites tout pour qu’on vous trouve sans tache ni défaut, dans la paix ».
Père Guillaume Leclerc.