Tout d’abord, pour les chrétiens, les questions des fins dernières ne peuvent être abordées qu'à la lumière de l'événement fondateur de la mort et de la résurrection du Christ. Comme le dit saint Paul : « Si le Christ n’est pas ressuscité, vide est notre prédication, vide aussi votre foi » (1 Co 15, 12-14). D'autant plus que le Christ lui-même a lié la foi en la résurrection à sa propre personne : « Je suis la Résurrection et la Vie » (Jn 11, 25).
La mort et la résurrection de Jésus est un événement tout entier eschatologique. Car non seulement il est orienté vers l’avenir que Dieu prépare aux hommes, mais il anticipe et réalise déjà pour une part cet avenir dans notre présent. La foi chrétienne nous dit que le définitif, vers lequel nous cheminons et qui est l’objet de notre espérance, est déjà présent, donné parmi nous. Dire que la fin de l’histoire est anticipée dans la résurrection de Jésus, c’est dire que toute l’histoire des hommes est sauvée, qu’elle n’ira pas à la catastrophe universelle ou à la perdition générale. C’est dire également que, malgré notre péché et la liberté de chacun, l’humanité progresse vers son accomplissement bienheureux en Dieu. Ainsi, depuis la venue de Jésus, l’humanité vit une tension entre un « déjà-là » et un « pas-encore ». Le salut est accompli, l’Esprit de Dieu a été donné et les hommes peuvent vivre désormais de la grâce de Dieu. Alors nous sommes dans une attente, dans une attente confiante et joyeuse. Ensuite, parler des fins dernières, c’est rappeler sans cesse que notre finalité à tous sur cette terre, c’est le ciel : « Nous sommes faits pour Dieu, nous sommes faits pour le ciel » disait le bienheureux Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus (+1967). Nous pouvons déjà goûter les prémices du ciel ici-bas. Ce serait faire erreur de penser que le ciel est une destination uniquement au jour de notre mort. Le ciel nous rappelle que nous sommes faits pour la vie et l’amour. Le ciel donne du sens à tout ce que nous pouvons vivre. Cette attente s’exprime bien dans le chapelet « Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous, maintenant et à l’heure de notre mort ». Enfin, chers amis, dans le jugement dernier, il n’est pas tant question de comptabilité que de l’amour que nous aurons mis dans notre vie. Et nous pouvons toujours aimer. L’amour donne du sens à notre existence et nous projette dans l’avenir, c’est « la charité qui couvre une multitude de péchés » (1 P 4, 8).
La mort et la résurrection de Jésus est un événement tout entier eschatologique. Car non seulement il est orienté vers l’avenir que Dieu prépare aux hommes, mais il anticipe et réalise déjà pour une part cet avenir dans notre présent. La foi chrétienne nous dit que le définitif, vers lequel nous cheminons et qui est l’objet de notre espérance, est déjà présent, donné parmi nous. Dire que la fin de l’histoire est anticipée dans la résurrection de Jésus, c’est dire que toute l’histoire des hommes est sauvée, qu’elle n’ira pas à la catastrophe universelle ou à la perdition générale. C’est dire également que, malgré notre péché et la liberté de chacun, l’humanité progresse vers son accomplissement bienheureux en Dieu. Ainsi, depuis la venue de Jésus, l’humanité vit une tension entre un « déjà-là » et un « pas-encore ». Le salut est accompli, l’Esprit de Dieu a été donné et les hommes peuvent vivre désormais de la grâce de Dieu. Alors nous sommes dans une attente, dans une attente confiante et joyeuse. Ensuite, parler des fins dernières, c’est rappeler sans cesse que notre finalité à tous sur cette terre, c’est le ciel : « Nous sommes faits pour Dieu, nous sommes faits pour le ciel » disait le bienheureux Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus (+1967). Nous pouvons déjà goûter les prémices du ciel ici-bas. Ce serait faire erreur de penser que le ciel est une destination uniquement au jour de notre mort. Le ciel nous rappelle que nous sommes faits pour la vie et l’amour. Le ciel donne du sens à tout ce que nous pouvons vivre. Cette attente s’exprime bien dans le chapelet « Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous, maintenant et à l’heure de notre mort ». Enfin, chers amis, dans le jugement dernier, il n’est pas tant question de comptabilité que de l’amour que nous aurons mis dans notre vie. Et nous pouvons toujours aimer. L’amour donne du sens à notre existence et nous projette dans l’avenir, c’est « la charité qui couvre une multitude de péchés » (1 P 4, 8).
Père Xavier Vermersch.