Vos vacances sont déjà bien loin ? La fatigue se fait déjà sentir ? C'est peut-être que la racine du mal est plus profonde. Nous peinons sous le poids de notre fardeau, et nous espérons à chaque période de congés qu'elle nous permettra enfin de nous décharger... Mais de vacances en vacances, nous constatons que le problème demeure. Malgré une pause un peu trompeuse, nous restons accablés par nos multiples préoccupations.
Comment sortir de cet engrenage ? Il n'est pas en notre pouvoir d'éliminer tous les motifs d'inquiétude qui se présentent. Mais nous ne sommes pas forcés de les porter seuls. Personne ne nous oblige non plus à ne regarder qu'eux. Au contraire, quand le Christ nous invite à nous charger de son joug, il nous propose en réalité de partager le poids avec lui : il veut nous soulager en assumant la plus grande part, dès lors que nous marchons avec lui. Par là, il veut que nous cessions de ressasser nos maux, de revenir sur nos problèmes comme un disque rayé, en bref, de faire de notre vie un immense blocage à force de ne voir que des voies encombrées.
On devient ce que l'on contemple. Nous n'avons pas à nous laisser hypnotiser par nos préoccupations. Pour passer au travers, il s'agit de contempler le Christ, qui porte en lui ce pouvoir. Tel est le sens de l'adoration, que nous pouvons pratiquer chez nous dans le secret, et plus profondément encore à l'église devant le Corps du Christ exposé. À Antony, cette chance nous est donnée en permanence. Vous qui peinez et ployez parfois, profitez-en : venez faire une pause et regarder Dieu. Laissez-vous regarder, déposez ce qui vous entrave, et vous entrerez enfin dans son repos.
On devient ce que l'on contemple. Nous n'avons pas à nous laisser hypnotiser par nos préoccupations. Pour passer au travers, il s'agit de contempler le Christ, qui porte en lui ce pouvoir. Tel est le sens de l'adoration, que nous pouvons pratiquer chez nous dans le secret, et plus profondément encore à l'église devant le Corps du Christ exposé. À Antony, cette chance nous est donnée en permanence. Vous qui peinez et ployez parfois, profitez-en : venez faire une pause et regarder Dieu. Laissez-vous regarder, déposez ce qui vous entrave, et vous entrerez enfin dans son repos.
Père Guillaume Leclerc.