Le dernier dimanche de l’année liturgique nous présente le Christ dans sa gloire jugeant les Nations. Tous les hommes sont concernés et le jugement qui opère une séparation entre « les brebis et les boucs » ne fait que révéler ce que les uns et les autres ont fait ou… n’ont pas fait. Le jugement dernier se joue donc pour l’humanité entière dans ces actes du quotidien qui peuvent sembler dérisoires, mais qui manifestent un poids d’éternité.
Toute l’éternité, dans ce qu’elle a d’attirant dans un cas et d’effrayant dans l’autre, se joue donc, pour chacun, dans ces actes de charité à l’égard de ceux qui ont faim, soif, malades ou en prison. Il ne s’agit pas de choses extraordinaires ou au-dessus de nos capacités, mais de petites actions faciles à réaliser dans la mesure où l’on demeure attentif à ceux qui sont autour de nous. La grande surprise que révèle cette scène, et que chacun ignorait, c’est que celui qui avait faim, soif, était nu, malade ou en prison, c’est le Christ, « c’est à moi que vous l’avez fait », celui-là même qui prononce le jugement. Le Christ est présent dans toute personne qui a besoin des autres, qui se trouve pauvre et dépendant. Il nous révèle ainsi notre raison d’être en ce monde : « recevoir en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde ».
L’exercice pratique de la charité, non seulement nous révèle le sens de notre vie sur terre, mais nous fait accomplir pleinement notre vocation. À travers le pauvre, Dieu nous ouvre le chemin vers lui et donc vers le Royaume. Il n’est pas une journée qui passe sans que nous ayons l’occasion d’un geste de compassion ou de bienveillance, et si nous sommes passé à côté un jour, le jour suivant nous en proposera de nouveaux. Dieu ne se lasse pas de venir nous chercher en nous permettant, à travers nos frères, de déployer ce que nous portons de meilleur en nous : notre capacité à aimer. Finalement, ce n’est pas tant le mal commis qui est ici mis en lumière, mais le bien qui n’a pas été réalisé. Comme toujours, l’Évangile met en lumière les enjeux véritables de notre vie et nous invite à ne pas nous détourner de notre prochain, qui a besoin de notre attention et de notre présence. Il nous invite aussi à considérer chaque geste de charité de toute personne sur cette terre comme le vrai chemin de la rencontre avec le Christ.
L’exercice pratique de la charité, non seulement nous révèle le sens de notre vie sur terre, mais nous fait accomplir pleinement notre vocation. À travers le pauvre, Dieu nous ouvre le chemin vers lui et donc vers le Royaume. Il n’est pas une journée qui passe sans que nous ayons l’occasion d’un geste de compassion ou de bienveillance, et si nous sommes passé à côté un jour, le jour suivant nous en proposera de nouveaux. Dieu ne se lasse pas de venir nous chercher en nous permettant, à travers nos frères, de déployer ce que nous portons de meilleur en nous : notre capacité à aimer. Finalement, ce n’est pas tant le mal commis qui est ici mis en lumière, mais le bien qui n’a pas été réalisé. Comme toujours, l’Évangile met en lumière les enjeux véritables de notre vie et nous invite à ne pas nous détourner de notre prochain, qui a besoin de notre attention et de notre présence. Il nous invite aussi à considérer chaque geste de charité de toute personne sur cette terre comme le vrai chemin de la rencontre avec le Christ.
Bonne fête du Christ Roi !
Père Olivier Lebouteux.