Édito du 19 novembre 2023

Sans tabou, je viens vous parler d’argent, plus précisément des finances de la paroisse, que je résume en 3 chiffres :

--> 0 €c’est le montant total des subventions de l’État, de la mairie, du diocèse, du Vatican ou de je ne sais de quel autre organisme bienfaiteur mais hélas imaginaire.
Notre paroisse ne vit que de nos dons. C’est son unique ressource.

--> 50 % c’est le pourcentage de paroissiens réguliers donateurs. Ce nombre diminue de plus en plus et l’épisode du COVID n’a fait qu’aggraver cette situation.

Ne sommes-nous pas tous concernés

• par le fonctionnement de la paroisse ?
• par le juste traitement de nos prêtres ?
• par les factures de chauffage (+125 % pour l’hiver 2022/2023) ?
• par les travaux d’entretien de l’église (15 000€ rien que pour la réfection du toit au-dessus de la chapelle du Saint Sacrement) ?
• par les activités de pastorale (75 enfants à catéchiser) ?
• par les actions de charité (mise à disposition d’un logement à l’association « habitat et humanisme » ou de locaux pour la Vesti-boutique) ?

Évidemment, l’important n’est pas seulement le montant de chaque participation mais bien l’adhésion de chacun. Il n’y a pas de petite participation, il y a une adhésion collective avec le souci de porter chacun à sa mesure la charge qui nous incombe.

--> 100% de nos dons vont à la paroisse. C’est le Conseil Économique Paroissial qui décide de l’équilibre des dépenses afin de faire de notre paroisse un lieu d’accueil, un lieu d’évangélisation, un lieu de culte, un lieu de transmission, un lieu de recueillement et de prière.

Remercions-nous mutuellement pour notre engagement concret, généreux et joyeux. Et pour plagier saint Paul (2 Co 9), qui traite du sujet délicat de la participation financière des fidèles à la vie commune :

« Donnons librement, joyeusement et en abondance , car nous sommes riches de la grâce de Dieu »

Denis Quatrefages, économe paroissial de Saint-Maxime.