Entrer doucement sans savoir ce qu’on trouvera.
Plonger dans l’inconnu de cette nouvelle rencontre .
Rejoindre celui ou celle qui est là, dans ce lit d’hôpital, avec sa maladie, sa souffrance, ses inquiétudes, son histoire.
Écouter sans s’imposer. Accompagner, le plus souvent sans être sûr de bien faire.
Accepter les rejets, les clichés réducteurs, les questions accusatrices sur l’Église, sur Dieu qu’on dit Tout Puissant et qui semble ne rien faire.
Entendre la détresse, parfois cachée sous trop d’assurance, et tenter de mettre des mots dessus pour soulager un peu, si c’est possible.
Proposer un chemin d’Espérance et de rencontre de Celui qui habite toutes nos souffrances de sa présence infiniment aimante et douce.
S’émerveiller devant la vérité d’une personne qui ose ouvrir un peu son cœur.
Redire combien chacun de nous est précieux aux yeux de notre Seigneur.
Apercevoir une larme de reconnaissance pour la consolation reçue.
Jubiler intérieurement de savoir l’Amour à l’œuvre.
Bénir et voir combien ce simple geste apaise.
Puis prier avec l’équipe pour les patients rencontrés, leurs familles, les soignants.
Savoir surtout que rien de tout cela ne pourrait bien se faire sans le souffle de l’Esprit Saint toujours fidèle. Chacun de nous se fait présence du Christ aux côtés de ceux qui souffrent. Nous sommes des chrétiens comme les autres. Pas de signe particulier, pas de diplôme de sainteté, pas de thèse de théologie appliquée, rien que notre baptême… et l’Esprit qui nous accompagne et accomplit ces petits miracles ordinaires dont nous sommes témoins.
Ainsi cette femme, en réanimation, qui n’en avait plus que pour quelques heures, entourée de sa famille, et qui demandait le sacrement des malades. Le mardi suivant, l’infirmière était rayonnante : la patiente allait mieux. Trois semaines plus tard, elle sortait de l’hôpital. Ou cet homme si sûr de lui, et soudain profondément touché par un simple mot. Ou encore cette femme qui témoigne combien la bénédiction reçue un an plus tôt l’avait soulagée physiquement, au point que les médecins eux-mêmes en étaient surpris. Ou cette patiente qui part rejoindre le Père, l’âme enfin apaisée par notre présence priante à ses côtés, ses enfants non-croyants ayant senti qu’elle en avait besoin.
Il y aurait tant et tant de choses à dire encore “et s’il fallait écrire chacune d’elles, je pense que le monde entier ne suffirait pas pour contenir les livres que l’on écrirait” (Jn 21, 25).
Plonger dans l’inconnu de cette nouvelle rencontre .
Rejoindre celui ou celle qui est là, dans ce lit d’hôpital, avec sa maladie, sa souffrance, ses inquiétudes, son histoire.
Écouter sans s’imposer. Accompagner, le plus souvent sans être sûr de bien faire.
Accepter les rejets, les clichés réducteurs, les questions accusatrices sur l’Église, sur Dieu qu’on dit Tout Puissant et qui semble ne rien faire.
Entendre la détresse, parfois cachée sous trop d’assurance, et tenter de mettre des mots dessus pour soulager un peu, si c’est possible.
Proposer un chemin d’Espérance et de rencontre de Celui qui habite toutes nos souffrances de sa présence infiniment aimante et douce.
S’émerveiller devant la vérité d’une personne qui ose ouvrir un peu son cœur.
Redire combien chacun de nous est précieux aux yeux de notre Seigneur.
Apercevoir une larme de reconnaissance pour la consolation reçue.
Jubiler intérieurement de savoir l’Amour à l’œuvre.
Bénir et voir combien ce simple geste apaise.
Puis prier avec l’équipe pour les patients rencontrés, leurs familles, les soignants.
Savoir surtout que rien de tout cela ne pourrait bien se faire sans le souffle de l’Esprit Saint toujours fidèle. Chacun de nous se fait présence du Christ aux côtés de ceux qui souffrent. Nous sommes des chrétiens comme les autres. Pas de signe particulier, pas de diplôme de sainteté, pas de thèse de théologie appliquée, rien que notre baptême… et l’Esprit qui nous accompagne et accomplit ces petits miracles ordinaires dont nous sommes témoins.
Ainsi cette femme, en réanimation, qui n’en avait plus que pour quelques heures, entourée de sa famille, et qui demandait le sacrement des malades. Le mardi suivant, l’infirmière était rayonnante : la patiente allait mieux. Trois semaines plus tard, elle sortait de l’hôpital. Ou cet homme si sûr de lui, et soudain profondément touché par un simple mot. Ou encore cette femme qui témoigne combien la bénédiction reçue un an plus tôt l’avait soulagée physiquement, au point que les médecins eux-mêmes en étaient surpris. Ou cette patiente qui part rejoindre le Père, l’âme enfin apaisée par notre présence priante à ses côtés, ses enfants non-croyants ayant senti qu’elle en avait besoin.
Il y aurait tant et tant de choses à dire encore “et s’il fallait écrire chacune d’elles, je pense que le monde entier ne suffirait pas pour contenir les livres que l’on écrirait” (Jn 21, 25).
Claire Le Floch, pour l’Aumônerie de l’Hôpital Privé d’Antony.