L’ampleur et la gravité des faits révélés dans le rapport de la CIASE dévoilé mardi secouent profondément l’Église de France.
Ce travail, voulu par les évêques de France il y a trois ans,
constituait une étape indispensable pour faire la vérité sur les abus
commis dans l’Église, et dont l’actualité de ces dernières années
laissait transparaître les ravages. Cette vérité, il faut désormais
l’assumer en tant que membres de l’Église au sein de laquelle ont été
commis tous ces crimes, et rendre compte de la manière dont ils ont été
traités. Cette réalité ne peut plus être minimisée, contestée ou
relativisée. Cette vérité, il nous faut, particulièrement comme clercs
ou religieux, la regarder en face en assumant son poids de dégoût et de
honte. Cette honte, nous avons le devoir de la porter pour les victimes
dont la vie a été piétinée et parfois détruite par des membres d’une
Église dont la mission consistait à annoncer la Bonne Nouvelle et à
protéger les plus petits et les plus faibles.
Cette vérité, il nous faut, comme institution, l’assumer et savoir en tirer tous les enseignements et les décisions courageuses pour que de tels agissements ne restent plus impunis ou ignorés. Assumer cette vérité doit nous conduire à un chemin d’humilité et de conversion personnelle et communautaire. Le rapport préconise un certain nombre de mesures dont les évêques de France vont se saisir afin de poursuivre le travail entrepris depuis plusieurs années pour lutter contre ce fléau. Ces préconisations concernent en particulier la réparation nécessaire pour les victimes, si tant est qu’il soit possible de réparer l’irréparable, mais nous ne devons à notre niveau pas les oublier dans notre prière et considérer les moyens concrets à mettre en œuvre pour les accompagner. L’Église comme institution doit aussi revoir les mécanismes qui ont rendu possibles de tels comportements.
Ce travail a également mis en lumière l’ampleur du phénomène dans la société dans son ensemble et d’abord au sein des familles. Puisse ce rapport contribuer à une meilleure prévention et à une sérieuse prise en charge des victimes dans tous les secteurs de la société.
Si le choc est rude et si les conséquences vont se faire sentir jusque dans la vie de nos communautés, en tant que chrétiens, nous croyons que la mort et le péché n’auront pas le dernier mot. Cette traversée des ténèbres doit pouvoir nous conduire vers un regain d’espérance.
Cette vérité, il nous faut, comme institution, l’assumer et savoir en tirer tous les enseignements et les décisions courageuses pour que de tels agissements ne restent plus impunis ou ignorés. Assumer cette vérité doit nous conduire à un chemin d’humilité et de conversion personnelle et communautaire. Le rapport préconise un certain nombre de mesures dont les évêques de France vont se saisir afin de poursuivre le travail entrepris depuis plusieurs années pour lutter contre ce fléau. Ces préconisations concernent en particulier la réparation nécessaire pour les victimes, si tant est qu’il soit possible de réparer l’irréparable, mais nous ne devons à notre niveau pas les oublier dans notre prière et considérer les moyens concrets à mettre en œuvre pour les accompagner. L’Église comme institution doit aussi revoir les mécanismes qui ont rendu possibles de tels comportements.
Ce travail a également mis en lumière l’ampleur du phénomène dans la société dans son ensemble et d’abord au sein des familles. Puisse ce rapport contribuer à une meilleure prévention et à une sérieuse prise en charge des victimes dans tous les secteurs de la société.
Si le choc est rude et si les conséquences vont se faire sentir jusque dans la vie de nos communautés, en tant que chrétiens, nous croyons que la mort et le péché n’auront pas le dernier mot. Cette traversée des ténèbres doit pouvoir nous conduire vers un regain d’espérance.
Père Olivier LEBOUTEUX, curé.
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