J'ai connu un vieux moine qui avait toujours le chapelet en main. Il n'aimait pas beaucoup le latin, mais le jour de son jubilé (50 ans de persévérance !), il distribua une image de Marie avec au revers une simple devise : "De Maria numquam satis". "Sur Marie, on ne dira jamais assez".
Cette sentence de saint Bernard peut s'entendre de deux manières. On ne s'étendra jamais assez : il ne s'agit pas bien sûr de faire des longueurs de pages et de discours au sujet de la Vierge, mais de lui donner plus de place dans notre vie, quand notre cœur nous y porte librement. Avancer davantage en compagnie de Marie, l'invoquer plus souvent, aide à se rapprocher de son Fils en méditant tout ce qu'elle a vécu avec lui, en regardant le Seigneur et les autres avec son regard. Par Marie, je peux changer mon regard sur les personnes et sur les choses, je peux changer mon coeur.
Il y a une deuxième façon de comprendre la phrase retenue par le vieux moine. De Marie, on n'approfondira jamais assez les qualités. On ne dira jamais assez bien quelle est sa manière d'être. Comme l'écrit Bernanos, la Sainte Vierge n'était pas seulement l'ignorance du péché, comme le sont les enfants. Elle était l'Innocence. Sur elle, les forces du mal n'ont trouvé nulle prise. Quand elles cherchent à en prendre sur moi, me tourner vers Marie, c'est les détourner.
Octobre, mois du rosaire, nous invite à gagner en largeur et en profondeur dans notre prière à Marie. Réciter les cinq dizaines du chapelet, et pourquoi pas les vingt du rosaire, c'est se plonger plus longuement dans les mystères de la vie de Marie et se laisser laver et polir comme par les vagues des grandes eaux. C'est repousser le mal et ses attaques : "Le Rosaire est le fouet du démon", déclarait ainsi le pape Adrien VI. C'est frapper chez le Seigneur par la porte des simples : "Le Rosaire est l’arme la plus puissante pour toucher le Coeur de Jésus, notre Rédempteur, qui aime tellement sa Mère", assurait pour sa part saint Louis-Marie de Montfort. Dans notre paroisse, beaucoup en font l'expérience, en groupe ou dans le secret. Faites l'essai et vous serez étonné du résultat – mystérieusement étonné.
Il y a une deuxième façon de comprendre la phrase retenue par le vieux moine. De Marie, on n'approfondira jamais assez les qualités. On ne dira jamais assez bien quelle est sa manière d'être. Comme l'écrit Bernanos, la Sainte Vierge n'était pas seulement l'ignorance du péché, comme le sont les enfants. Elle était l'Innocence. Sur elle, les forces du mal n'ont trouvé nulle prise. Quand elles cherchent à en prendre sur moi, me tourner vers Marie, c'est les détourner.
Octobre, mois du rosaire, nous invite à gagner en largeur et en profondeur dans notre prière à Marie. Réciter les cinq dizaines du chapelet, et pourquoi pas les vingt du rosaire, c'est se plonger plus longuement dans les mystères de la vie de Marie et se laisser laver et polir comme par les vagues des grandes eaux. C'est repousser le mal et ses attaques : "Le Rosaire est le fouet du démon", déclarait ainsi le pape Adrien VI. C'est frapper chez le Seigneur par la porte des simples : "Le Rosaire est l’arme la plus puissante pour toucher le Coeur de Jésus, notre Rédempteur, qui aime tellement sa Mère", assurait pour sa part saint Louis-Marie de Montfort. Dans notre paroisse, beaucoup en font l'expérience, en groupe ou dans le secret. Faites l'essai et vous serez étonné du résultat – mystérieusement étonné.
Père Guillaume Leclerc.