Samedi et dimanche prochains, 28 et 29 septembre, le Congrès Mission nous attend : un week end pour affermir notre fibre missionnaire... Pour nous y préparer, regardons du côté de nos Amis les Saints, simplement ceux que nous fêtons ces jours-ci. Car c'est par une chaîne ininterrompue de témoins que l'Évangile nous est parvenu, pas simplement comme un message à répéter de génération en génération, mais comme une expérience vivante -l'aventure de la foi- que nous recevons de ceux qui ont marché avant nous sur la route de la foi. Et que nous souhaitons, à notre tour, transmettre.
Au calendrier des saints nous rencontrons sa medi 21 septembre, l'évangéliste Matthieu. Notre foi est fondée sur le témoignage des premiers chrétiens, en particulier des Apôtres et des disciples. Les évangiles sont une Parole vivante, destinée à nous transmettre une véritable 'expérience' du Seigneur Jésus vivant « afin que nous ayons la vie » (Jn 20, 31). Le lundi 23 septembre nous est proposé saint Pio, saint du 20è siècle qui a consacré sa vie à confesser et à accompagner ceux qui venaient à lui mais qui a aussi eu souci des corps souffrants, au travers de la création d'oeuvres pour le « soulagement de la souffrance ».
Le vendredi 27 septembre, nous fêterons un saint bien français du 17è siècle : Vincent de Paul, resté célèbre pour ses initiatives charitables envers les malades, les enfants abandonnés, les prisonniers, les galériens, et tant d'autres. Mais c'est le « salut des âmes » qui le préoccupait et pour lequel il a créé la Congrégation de la Mission (les Lazaristes).
Saints Côme et Damien, jeudi 26 septembre, sont des martyrs syriens du 4è siècle connus comme des médecins qui soignaient gratuitement. Les saints archanges Michel, Gabriel et Raphaël, le 29 septembre, nous stimulent à être transmetteurs du message évangélique. Saint Jérôme, lettré des 4è-5è siècles, s'est, lui, consacré à la traduction des Écritures Saintes pour que chacun puisse les entendre dans sa langue maternelle , comme à la Pentecôte.
Et pour ceux qui craignent de ne pas réussir à témoigner du Christ, souvenez-vous de Thérèse de l'Enfant Jésus, fêtée le 1er octobre, patronne des Missions alors qu'elle vivait dans l'enclos restreint d'un monastère, où elle disait marcher pour que des missionnaires aient le courage d'affronter des milliers de kilomètres et la distance encore plus infinie des cultures étrangères et des cœurs pour proposer la Bonne Nouvelle du Salut.
Puisse le Congrès Mission nous inciter à inventer des façons inattendues de participer à l'oeuvre de l'Évangile !
Père Jean-Luc Abadie.