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Edito du 30 juin 2024 "Gravé"


En quittant Antony, l’une de mes dernières missions consistera à faire graver mon nom suivi des dates de mon ministère sur les plaques des curés des paroisses de Saint-Saturnin et de Saint-Maxime.
Il est toujours impressionnant de voir ainsi son nom gravé dans une liste de curés qui ont accompagné les paroisses de Saint-Maxime (depuis 1927) et de Saint-Saturnin depuis plus de mille ans (même si le premier nom du curé inscrit remonte à 1379), sans oublier, plus récemment, la chapelle Sainte-Odile.

Cette gravure inscrit mes neuf années passées à Antony dans le sillage d’une mission qui me précède et me dépasse. Si je laisse ainsi la trace de mon nom et de mon ministère, je médite également sur ce que j’ai souhaité partager durant ces années à Antony. Notre vision pastorale « Quelle joie de te rencontrer ! » que nous avons présentée en 2019 me semble bien résumer ce que nous avons voulu vivre durant ces années. La joie d’une rencontre avec le Seigneur dans Sa Parole et son Eucharistie. Rencontre qui s’est traduite par la mise en place de l’Adoration continue dans nos deux paroisses, source de tant de grâces, sans oublier la rencontre avec le Seigneur dans sa Parole grâce à la lecture continue de la Bible, d’initiatives comme les « Jeudis de la Parole » et de la joie que j’ai eue de commenter la Parole de Dieu semaine après semaine lors de la messe du dimanche. Joie de se rencontrer dans les Fraternités, les parcours de carême qui se poursuivront en 2025, et toutes les autres rencontres formelles et informelles. Enfin cette joie de faire connaître Jésus grâce à l’évangélisation.

Après moi, un autre nom sera gravé : Guillaume Leclerc, qui sera votre nouveau curé à la rentrée. Je confie au Seigneur, par les mains de Marie, son ministère à Antony où il saura apporter la grâce de sa présence et de son charisme pour nos communautés. Enfin, en grand passionné de la Bible, je vous laisse avec cette si belle citation du prophète Isaïe qui marque la fidélité de Dieu et qui a inspiré le titre de mon édito : « Une femme peut-elle oublier son nourrisson, ne plus avoir de tendresse pour le fils de ses entrailles ? Même si elle l’oubliait, moi, je ne t’oublierai pas. Car je t’ai gravée sur les paumes de mes mains, j’ai toujours tes remparts devant les yeux » (Is 49, 15-16).
Père Olivier Lebouteux.
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