Par milliers, et même par dizaines de milliers, les jeunes d’Île-de-France, et même de France, ont expérimenté ce week-end la joie intense de la communion dans la foi et le service. Les collégiens au Fraternel à Jambville, les scouts unitaires de France à Chambord, et de nombreux jeunes en pèlerinage vers Chartres, ont vécu une fête de Pentecôte à bien des égards inoubliables. Les conditions climatiques très difficiles, loin d’entamer leur enthousiasme, ont plutôt été l’occasion de révéler sous la pluie le Feu qui brûlait et animait leur vie.
Si l’une des œuvres majeures de l’Esprit Saint est d’établir la communion entre tous, il apparait à la lumière de ces grands rassemblements que cet Esprit se donne de manière plus abondante à chacun lorsque c’est une communauté entière, et non chacun pour sa petite vie, qui attend et demande cet Esprit. Ainsi, la communion, le désir de vivre pleinement sa foi dans la communauté de l’Église, dans une disponibilité à se faire proche des autres membres et à assumer une place et une mission dans la communauté, disposent, en dilatant nos cœurs, à accueillir abondamment la joie qui vient de l’Esprit.
À la question posée par Dieu « Qui enverrais-je ? », nos collégiens du Fraternel ont répondu avec profondeur et conviction : « Me voici, envoie-moi ... Envoie-moi dans le monde ! ». Se savoir choisi, et aimé en raison de ce choix, se comprendre envoyé et soutenu dans cet envoi : voici certainement un secret de la joie chrétienne auquel nos jeunes ont eu part.
La joie débordante de leur cœur, exprimée dans leur intense louange, ravivée aussi par le don de l’Esprit Saint, laisse augurer la fécondité de la mission qu’ils vont pouvoir assumer ou poursuivre dans nos communautés et notre cité. Dans la grande diversité de leurs sensibilités, ces jeunes représentent la vitalité de notre Église. De cette vitalité, avec eux, nous ne sommes pas dépourvus. La jeunesse de la foi et la joie qui l’accompagne sont aussi pour nous - si nous voulons bien nous laisser choisir et envoyer pour témoigner du Dieu Père, Fils et Saint Esprit que nous fêtons dimanche en la fête de la Sainte Trinité.
Dans la joie de notre foi, marchons sous la conduite de l’Esprit.
À la question posée par Dieu « Qui enverrais-je ? », nos collégiens du Fraternel ont répondu avec profondeur et conviction : « Me voici, envoie-moi ... Envoie-moi dans le monde ! ». Se savoir choisi, et aimé en raison de ce choix, se comprendre envoyé et soutenu dans cet envoi : voici certainement un secret de la joie chrétienne auquel nos jeunes ont eu part.
La joie débordante de leur cœur, exprimée dans leur intense louange, ravivée aussi par le don de l’Esprit Saint, laisse augurer la fécondité de la mission qu’ils vont pouvoir assumer ou poursuivre dans nos communautés et notre cité. Dans la grande diversité de leurs sensibilités, ces jeunes représentent la vitalité de notre Église. De cette vitalité, avec eux, nous ne sommes pas dépourvus. La jeunesse de la foi et la joie qui l’accompagne sont aussi pour nous - si nous voulons bien nous laisser choisir et envoyer pour témoigner du Dieu Père, Fils et Saint Esprit que nous fêtons dimanche en la fête de la Sainte Trinité.
Dans la joie de notre foi, marchons sous la conduite de l’Esprit.
Père Ambroise Riché.