"J'ai entendu dire… Est-ce que c'est vrai que vous partez ?... Il parait que vous allez nous quitter… Mais vous avez tellement la forme !..."
Je ne peux plus laisser "planer le doute", comme disait le cher Raymond Devos.
Oui, c'est vrai. Depuis quelques mois j'ai bien réfléchi, et je pense qu'il est temps pour moi de me retirer de la pastorale active. Un collègue à l'avis très autorisé m'avait dit il y a déjà longtemps : "Pour que tout se passe bien, il faut se retirer volontairement quand on est encore valide. Si on le fait trop tard, déjà affaibli et plus ou moins poussé dehors, alors on est malheureux et l'adaptation à la maison de retraite s'avère particulièrement longue ou même, n'arrive jamais" !
Bien sûr, la démarche ne s'avère pas facile pour autant, tant il est vrai qu'il s'agit d'un dernier changement, définitif celui-là après huit autres, et qu'il faudra s'éloigner de beaucoup de visages qui me sont chers. Mais je vais aussi retrouver des amis à la Maison des prêtres et, par ailleurs, j'emporte de quoi continuer à lire et découvrir, à écouter la musique, en sachant que je peux sortir et recevoir tant que j'en aurai le désir et la force.
Mon déménagement est envisagé en juin. À Saint-Maxime comme à Saint-Saturnin, je vous dirai "au revoir" à toutes les messes que je célèbrerai les deux week-end fin juin, même si je reviendrai assurer une permanence à Antony en juillet et en août. En attendant d'accueillir mon successeur début septembre, merci de prier pour moi.
Je ne peux plus laisser "planer le doute", comme disait le cher Raymond Devos.
Oui, c'est vrai. Depuis quelques mois j'ai bien réfléchi, et je pense qu'il est temps pour moi de me retirer de la pastorale active. Un collègue à l'avis très autorisé m'avait dit il y a déjà longtemps : "Pour que tout se passe bien, il faut se retirer volontairement quand on est encore valide. Si on le fait trop tard, déjà affaibli et plus ou moins poussé dehors, alors on est malheureux et l'adaptation à la maison de retraite s'avère particulièrement longue ou même, n'arrive jamais" !
Bien sûr, la démarche ne s'avère pas facile pour autant, tant il est vrai qu'il s'agit d'un dernier changement, définitif celui-là après huit autres, et qu'il faudra s'éloigner de beaucoup de visages qui me sont chers. Mais je vais aussi retrouver des amis à la Maison des prêtres et, par ailleurs, j'emporte de quoi continuer à lire et découvrir, à écouter la musique, en sachant que je peux sortir et recevoir tant que j'en aurai le désir et la force.
Mon déménagement est envisagé en juin. À Saint-Maxime comme à Saint-Saturnin, je vous dirai "au revoir" à toutes les messes que je célèbrerai les deux week-end fin juin, même si je reviendrai assurer une permanence à Antony en juillet et en août. En attendant d'accueillir mon successeur début septembre, merci de prier pour moi.
Père Jean-Jacques Bodving.
* Les paroissiens de Saint-Maxime pourront se retrouver pour dire au revoir au Père Jean-Jacques Bodving le dimanche 19 juin après la messe de 11h *