Que recherche vraiment la foule de ceux qui viennent au désert pour être baptisés par Jean ? Des réponses à leurs attentes profondes ? une vie nouvelle ? des conseils pour leur vie quotidienne ?
En venant dans le désert, ils sont animés par une vraie disponibilité, une volonté de changement, et pas seulement avec de bonnes résolutions, mais prêts à poser des actes concrets. Mais par où commencer ? Et surtout : que faire ?
Mais sont-ils prêts à entendre la réponse qui leur sera faite ? Nous pouvons en effet avoir de grandes attentes pour notre vie, pour la société et pour l’Église, mais les solutions passent nécessairement par un engagement personnel et des actes concrets.
La question est d’abord posée par la foule, au niveau le plus général. La réponse de Jean-Baptiste ne concerne pas la vie religieuse, mais la relation avec les autres et le mode de vie. Le partage vaut pour tous, dans la mesure où nous disposons du nécessaire. Cette réponse constitue une invitation à un mode de vie sobre ouvert aux besoins de ceux qui nous entourent. Elle suppose une manière de consommer et de pratiquer la justice.
Puis les collecteurs d’impôts et les soldats posent la même question. Ils n’ont souvent pas une très bonne réputation auprès de leurs contemporains, à cause même des métiers qu’ils exercent. Or, la réponse de Jean-Baptiste ne les invite pas à changer de métier, mais à ne pas profiter de leur situation pour s’enrichir personnellement ou pour user de violence. Il ne s’agit pas là encore de renverser l’ordre établi, mais de rectifier certaines dérives dans les activités de la vie quotidienne. Ces réponses semblent peu exigeantes au regard de la radicalité à laquelle appelle le Christ, mais elles constituent un préalable nécessaire pour rectifier une manière de vivre et nous disposer ainsi à recevoir la puissance de l’Esprit Saint .
En venant dans le désert, ils sont animés par une vraie disponibilité, une volonté de changement, et pas seulement avec de bonnes résolutions, mais prêts à poser des actes concrets. Mais par où commencer ? Et surtout : que faire ?
Mais sont-ils prêts à entendre la réponse qui leur sera faite ? Nous pouvons en effet avoir de grandes attentes pour notre vie, pour la société et pour l’Église, mais les solutions passent nécessairement par un engagement personnel et des actes concrets.
La question est d’abord posée par la foule, au niveau le plus général. La réponse de Jean-Baptiste ne concerne pas la vie religieuse, mais la relation avec les autres et le mode de vie. Le partage vaut pour tous, dans la mesure où nous disposons du nécessaire. Cette réponse constitue une invitation à un mode de vie sobre ouvert aux besoins de ceux qui nous entourent. Elle suppose une manière de consommer et de pratiquer la justice.
Puis les collecteurs d’impôts et les soldats posent la même question. Ils n’ont souvent pas une très bonne réputation auprès de leurs contemporains, à cause même des métiers qu’ils exercent. Or, la réponse de Jean-Baptiste ne les invite pas à changer de métier, mais à ne pas profiter de leur situation pour s’enrichir personnellement ou pour user de violence. Il ne s’agit pas là encore de renverser l’ordre établi, mais de rectifier certaines dérives dans les activités de la vie quotidienne. Ces réponses semblent peu exigeantes au regard de la radicalité à laquelle appelle le Christ, mais elles constituent un préalable nécessaire pour rectifier une manière de vivre et nous disposer ainsi à recevoir la puissance de l’Esprit Saint .
Père Olivier Lebouteux