qui est très utile et très humble, précieuse et chaste.
Pour réfléchir...
Nous ne prenons souvent conscience de la valeur des choses que quand elles commencent à manquer. L’expérience par exemple de devoir aller chercher de l’eau en la portant sur une grande distance à l’occasion d’un camp dans la nature permet de mesurer l’importance de bien l’utiliser. Sous nos latitudes, l’eau potable est facilement accessible. Nous l’utilisons dans le cadre de la vie quotidienne et nous la laissons facilement s’écouler. Le confort moderne a considérablement augmenté la consommation d’eau par habitant. S’il est difficile de réduire ce qui est nécessaire pour boire et faire la cuisine, il est en revanche nécessaire de reconsidérer ce que nous utilisons pour nous laver, pour le ménage ou pour la lessive. Choisir une machine à laver invite à prendre en compte sa consommation d’eau et de voir ce qui est le plus économe dans son utilisation.
Au niveau mondial, la gestion de l’eau constitue le défi majeur et peut représenter le risque principal de conflits armées. Le Pape François nous avertit : « Une grande pénurie d’eau provoquera l’augmentation du coût des aliments comme celle du coût de différents produits qui dépendent de son utilisation. Certaines études ont alerté sur la possibilité de souffrir d’une pénurie aiguë d’eau dans quelques décennies, si on n’agit pas en urgence. Les impacts sur l’environnement pourraient affecter des milliers de millions de personnes, et il est prévisible que le contrôle de l’eau par de grandes entreprises mondiales deviendra l’une des principales sources de conflits de ce siècle. » LS 31
Pour agir...
Nous pouvons commencer par relever notre consommation d’eau mensuelle afin de prendre les moyens concrets pour la faire baisser. Il est par exemple souhaitable de ne pas laisser couler l’eau pendant le rasage, le lavage des mains ou des dents, privilégier la douche au bain, laver ses légumes dans une bassine afin de réutiliser l’eau pour arroser ses plantes, ne pas laisser l’eau couler si on fait la vaisselle à la main… Imaginons que nous devions à chaque fois porter des bidons de 20 litres pour nous alimenter en eau !Le respect de l’eau passe aussi par celui des fleuves et des océans. Nous devons pour cela renoncer à l’utilisation de sacs et de vaisselle en plastique.
Pour prier...
Jn 4, 5-15
Il arrive donc à une ville de Samarie, appelée Sykar, près du terrain que Jacob avait donné à son fils Joseph.
Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué par la route, s’était donc assis près de la source. C’était la sixième heure, environ midi.
Arrive une femme de Samarie, qui venait puiser de l’eau. Jésus lui dit : « Donne-moi à boire. »
– En effet, ses disciples étaient partis à la ville pour acheter des provisions.
La Samaritaine lui dit : « Comment ! Toi, un Juif, tu me demandes à boire, à moi, une Samaritaine ? » – En effet, les Juifs ne fréquentent pas les Samaritains.
Jésus lui répondit : « Si tu savais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : “Donne-moi à boire”, c’est toi qui lui aurais demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive. »
Elle lui dit : « Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond. D’où as-tu donc cette eau vive ?
Serais-tu plus grand que notre père Jacob qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, avec ses fils et ses bêtes ? »
Jésus lui répondit : « Quiconque boit de cette eau aura de nouveau soif ;
mais celui qui boira de l’eau que moi je lui donnerai n’aura plus jamais soif ; et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau jaillissant pour la vie éternelle. »
La femme lui dit : « Seigneur, donne-moi de cette eau, que je n’aie plus soif, et que je n’aie plus à venir ici pour puiser. »
Il arrive donc à une ville de Samarie, appelée Sykar, près du terrain que Jacob avait donné à son fils Joseph.
Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué par la route, s’était donc assis près de la source. C’était la sixième heure, environ midi.
Arrive une femme de Samarie, qui venait puiser de l’eau. Jésus lui dit : « Donne-moi à boire. »
– En effet, ses disciples étaient partis à la ville pour acheter des provisions.
La Samaritaine lui dit : « Comment ! Toi, un Juif, tu me demandes à boire, à moi, une Samaritaine ? » – En effet, les Juifs ne fréquentent pas les Samaritains.
Jésus lui répondit : « Si tu savais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : “Donne-moi à boire”, c’est toi qui lui aurais demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive. »
Elle lui dit : « Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond. D’où as-tu donc cette eau vive ?
Serais-tu plus grand que notre père Jacob qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, avec ses fils et ses bêtes ? »
Jésus lui répondit : « Quiconque boit de cette eau aura de nouveau soif ;
mais celui qui boira de l’eau que moi je lui donnerai n’aura plus jamais soif ; et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau jaillissant pour la vie éternelle. »
La femme lui dit : « Seigneur, donne-moi de cette eau, que je n’aie plus soif, et que je n’aie plus à venir ici pour puiser. »
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