LE JEÛNE, LA PRIÈRE ET LE PARTAGE
PRIÈRE D'OUVERTURE
Tu es la source de toute bonté, Seigneur, et toute miséricorde vient de toi ; tu nous as dit comment guérir du péché par le jeûne, la prière et le partage ; écoute l’aveu de notre faiblesse : nous avons conscience de nos fautes, patiemment, relève-nous avec amour.JEÛNE, PRIÈRE, PARTAGE
Nous voici parvenus au troisième dimanche de carême. Nos bonnes résolutions du mercredi des Cendres semblent déjà loin. Nous pouvons bien avancer sur certains points et nous révéler plus en difficultés sur d’autres.
Commençons par prendre le temps de relire le trajet parcouru depuis le début du Carême. Avons-nous été trop ambitieux dans nos résolutions ? Quelles difficultés pouvons-nous identifier ? Le combat spirituel se joue dans la durée, dans la persévérance qui permet, comme tout entraînement de vraiment progresser. Même si nous avons l’impression de ne pas avoir réalisé ce que nous nous étions fixé, ne nous décourageons surtout pas. Ce qui compte, c’est la décision que nous prenons aujourd’hui pour poursuivre notre route vers Pâques.
Pour avancer dans notre chemin vers Dieu, nous avons besoin des autres. Accueillons les moyens que nous propose l’Église et que Jésus lui-même a mis en œuvre. La vie quotidienne avec sa multiplicité d’activités nous fait vivre dans l’agitation, au risque de nous détourner de l’essentiel ; contre cet activisme, il existe le remède de la prière. Elle nous invite à nous arrêter et à nous mettre en présence du Seigneur dans le silence pour nous recentrer sur ce qui compte vraiment. Face à la peur de manquer, au risque d’une vie centrée sur nous-mêmes et nos désirs, et à l’accumulation de biens matériels, le partage vient ouvrir notre cœur et nous rendre plus sensibles aux vrais besoins de toute vie humaine. Enfin, le trésor du jeûne nous ouvre à un véritable renouvellement intérieur de notre corps et de notre esprit. Le jeûne nous associe concrètement au manque et à la pauvreté de nos frères. Il se vit dans une attitude spirituelle plus que comme un défi ou une simple cure médicale. Tentons l’aventure du jeûne : cette privation, lorsqu’elle est présentée en offrande au Seigneur est vraiment un acte de charité par lequel chacun peut dans son corps porter avec eux les épreuves et les souffrances de ses frères et sœurs.
Commençons par prendre le temps de relire le trajet parcouru depuis le début du Carême. Avons-nous été trop ambitieux dans nos résolutions ? Quelles difficultés pouvons-nous identifier ? Le combat spirituel se joue dans la durée, dans la persévérance qui permet, comme tout entraînement de vraiment progresser. Même si nous avons l’impression de ne pas avoir réalisé ce que nous nous étions fixé, ne nous décourageons surtout pas. Ce qui compte, c’est la décision que nous prenons aujourd’hui pour poursuivre notre route vers Pâques.
Pour avancer dans notre chemin vers Dieu, nous avons besoin des autres. Accueillons les moyens que nous propose l’Église et que Jésus lui-même a mis en œuvre. La vie quotidienne avec sa multiplicité d’activités nous fait vivre dans l’agitation, au risque de nous détourner de l’essentiel ; contre cet activisme, il existe le remède de la prière. Elle nous invite à nous arrêter et à nous mettre en présence du Seigneur dans le silence pour nous recentrer sur ce qui compte vraiment. Face à la peur de manquer, au risque d’une vie centrée sur nous-mêmes et nos désirs, et à l’accumulation de biens matériels, le partage vient ouvrir notre cœur et nous rendre plus sensibles aux vrais besoins de toute vie humaine. Enfin, le trésor du jeûne nous ouvre à un véritable renouvellement intérieur de notre corps et de notre esprit. Le jeûne nous associe concrètement au manque et à la pauvreté de nos frères. Il se vit dans une attitude spirituelle plus que comme un défi ou une simple cure médicale. Tentons l’aventure du jeûne : cette privation, lorsqu’elle est présentée en offrande au Seigneur est vraiment un acte de charité par lequel chacun peut dans son corps porter avec eux les épreuves et les souffrances de ses frères et sœurs.
METTRE EN PRATIQUE LE JEÛNE, LA PRIÈRE ET LE PARTAGE
Pourquoi ne pas faire concrètement l’expérience du jeûne ?
Nous pouvons commencer par une ou deux journées, voir les fruits que cela procure, voir les combats que cela suscite. Profitons en particulier du vendredi comme nous y invite l’Église. Nos paroisses proposent trois ou cinq jours de jeûne et de prière pour nous accompagner dans cette démarche et vivre ainsi de manière fraternelle cette solidarité dans la prière et le partage car c’est vraiment Dieu qui nous parle.
Pour aller plus loin, pourquoi ne pas lire un livre en entier, la Genèse ou l’Exode par exemple ?
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