La prière du Notre Père : une prière liturgique et sacramentelle
Oui la prière du Notre Père est une prière que nous avons en quelque sorte toujours poche, une prière qu’il nous est possible de réciter en tout lieu à tout moment de la journée et en toute circonstance, mais il faut noter tout de même que sa première place se trouve dans la liturgie :
elle trouve sa place dans la célébration de tous les sacrements : au baptême bien sûr, où le néophyte reçoit cette prière comme un trésor pour toute sa vie, dans le sacrement du mariage, celui de l’onction des malades. Lors de la confession, elle s’y trouve indirectement présente en tant que ce sacrement réalise sa cinquième demande. Elle est évidemment présente dans tous les autres sacrements en tant qu’ils sont célébrés dans le cadre de l’eucharistie. Dans la mesure où c’est avec l’eucharistie que nous sommes les plus familiers, c’est sa place dans ce sacrement que je voudrais maintenant regarder.
Le Notre Père est nommé prière dominicale, non pas d’abord parce qu’elle est dite un dimanche, mais en tant que prière du Seigneur, dite le jour du Seigneur. Elle donc la prière de ceux qui ont Dieu pour Seigneur. Et au cœur de la liturgie eucharistique, elle occupe une place bien particulière. Juste après la longue prière eucharistique. Jésus vient de s’offrir à son Père, dans son sacrifice d’action de grâce. Il est présent mystérieusement et réellement sur l’autel. Alors, les fidèles osent dire : « Notre Père qui es aux Cieux » ! Ils osent parce que, seule, la présence de Jésus et de son Esprit nous assure de la vérité de notre prière. Ils osent parce que la présence du Fils dans le pain eucharistique les assure de la réponse à leur demande : « Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour ».
Le Notre Père se trouve en effet au commencement de la partie de la messe appelée dans le missel « communion » ou « rites de communion ». La communion débute par le Notre Père, prière que Jésus nous a apprise, prière des baptisés, de ceux qui ont reçu l’esprit d’adoption et qui, avec le Christ, peuvent dire « Notre Père ». Sa récitation est une préparation essentielle à la communion pour trois raisons :
elle trouve sa place dans la célébration de tous les sacrements : au baptême bien sûr, où le néophyte reçoit cette prière comme un trésor pour toute sa vie, dans le sacrement du mariage, celui de l’onction des malades. Lors de la confession, elle s’y trouve indirectement présente en tant que ce sacrement réalise sa cinquième demande. Elle est évidemment présente dans tous les autres sacrements en tant qu’ils sont célébrés dans le cadre de l’eucharistie. Dans la mesure où c’est avec l’eucharistie que nous sommes les plus familiers, c’est sa place dans ce sacrement que je voudrais maintenant regarder.
Le Notre Père est nommé prière dominicale, non pas d’abord parce qu’elle est dite un dimanche, mais en tant que prière du Seigneur, dite le jour du Seigneur. Elle donc la prière de ceux qui ont Dieu pour Seigneur. Et au cœur de la liturgie eucharistique, elle occupe une place bien particulière. Juste après la longue prière eucharistique. Jésus vient de s’offrir à son Père, dans son sacrifice d’action de grâce. Il est présent mystérieusement et réellement sur l’autel. Alors, les fidèles osent dire : « Notre Père qui es aux Cieux » ! Ils osent parce que, seule, la présence de Jésus et de son Esprit nous assure de la vérité de notre prière. Ils osent parce que la présence du Fils dans le pain eucharistique les assure de la réponse à leur demande : « Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour ».
Le Notre Père se trouve en effet au commencement de la partie de la messe appelée dans le missel « communion » ou « rites de communion ». La communion débute par le Notre Père, prière que Jésus nous a apprise, prière des baptisés, de ceux qui ont reçu l’esprit d’adoption et qui, avec le Christ, peuvent dire « Notre Père ». Sa récitation est une préparation essentielle à la communion pour trois raisons :
- à cause de la quatrième demande « Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour », qui a toujours été comprise comme demande de nourriture terrestre, mais aussi de l’eucharistie ;
- à cause de la cinquième demande « Pardonne-nous nos offenses », qui constitue une préparation immédiate à la communion ;
- et parce que l’union des voix dans cette prière anticipe ce que la communion va réaliser : l’unité dans le corps du Christ.